guerre des balkans france

Cette décision s'avère désastreuse, car l'armée grecque concentre ses sept divisions contre le seul VIIIe corps ottoman défendant Thessalonique, ne laissant que quelques unités sur le front d'Épire[53]. En fait, la guerre y commence avant le reste de l'Europe avec la première guerre balkanique en 1912, et elle n'est que très peu le résultat des rivalités ou des intérêts des grandes puissances européennes, mais celui . Jusqu'au 10 novembre, la zone d'occupation grecque s'étend du lac Dojran et des montagnes de Pangée à l'ouest jusqu'à Kavala à l'est. Pourtant, l'Empire ottoman montrait de la faiblesse, malgré les mesures Jeunes-Turcs. Pages pour les éditeurs déconnectés en savoir plus. Les Serbes répondirent avec colère qu'il s'agissait d'un clair retrait de l'accord d'avant-guerre concernant les zones d'expansion mutuelles, mais les Bulgares insistèrent sur le fait que la capitulation du front du Vardar devait être obtenue par les Serbes comme prévu[52]. Dix ans de guerre. Puis il explique l’évolution engagée à partir de 1995 et met en perspective la création de la Force de réaction rapide par J. Chirac. Trouvé à l'intérieur – Page 372Intervention de la France. — Alliance prussienne. —- Garibatdi CHAPITRE Xll. —L'Unit6 Allemande (Les Guerres Nationales). ... Guerre des Balkans. Comme la Serbie ne pouvait pas se permettre d'attendre en raison des progrès des Albanais, la Bulgarie en profita pour obtenir de Belgrade des compromis concernant la Macédoine[12]. Au sommaire de ce numéro : Nature des ajustements, des accompagnements sociaux, des changements d'approches et des pratiques / Editorial : Des modèles européens d'efficacité sociale avec des sécurités sociales et linguistiques / Un ... Les dirigeants des 27 États membres de l'Union européenne, réunis ce mercredi en Slovénie à l'occasion d'un sommet informel, planchent sur l'intégration de six pays des Balkans dans leur . « Il y a un grand décalage, observe dès 1998 Srdjan Dizdarevic, président du Comité Helsinki Bosniaque, entre l’investissement, les pertes de la France pendant toute la guerre et l’influence qu’elle pourrait avoir aujourd’hui. Cette implication coûteuse, généreuse –même si elle ne fut jamais totalement désintéressée- se révéla néanmoins bien peu fructueuse pour la France. Arkan, un nom qui nous ramène aux heures les plus . La chute de Thessalonique l'isole sans soutien logistique et sans possibilité de manœuvre ce qui provoque sa destruction. Lors de mes premières réunions de ministre des Affaires étrangères en avril 1993, il était très difficile de définir une position commune ». Analyser les enjeux de l'implication française dans la guerre en ex-Yougoslavie suppose d'abord de réfléchir aux différentes temporalités constituant le substrat du conflit. La poudrière des Balkans. Ils ont été transférés au tribunal en 2003, après avoir été arrêtés par la police serbe à la suite de l'assassinat du Premier ministre réformiste serbe, Zoran Djindjic. Sugerir como traducción de "guerre des Balkans" Copiar; DeepL Traductor Linguee. En fait, la guerre y commence avant le reste de l'Europe avec la première guerre balkanique en 1912, et elle n'est que très peu le résultat des rivalités ou des intérêts des grandes puissances européennes, mais celui . Le mandat de chef d'État de Raymond Poincaré de 1913 à 1920 fut marqué par la Première Guerre mondiale. Le traité de Londres conclut la première guerre balkanique le 30 mai 1913. En fait, personne ne nie qu’il y ait eu à l’époque un changement dans la politique française en ex-Yougoslavie, mais les avis divergent sur la force de ce changement et sur ses causes. En outre, loin d’être une simple posture, elle s’est traduite par un engagement massif de plusieurs milliers de soldats -dont 85 perdirent la vie [18]- ainsi que par la mobilisation intense du nouveau président de la République a partir du printemps 1995. Fiche rédigée par Marie-France Montel PrésEntAtion DE LA viDéo Un montage de trois documentaires (14 minutes pour l'ensemble) retrace l'histoire politique de l'espace de l'ex-Yougoslavie depuis 1913. Les meilleures offres pour La guerre des Balkans et l'Europe 1912-1913 - L'Italie en Tripolitaine - Les . La poudrière des Balkans. Arkan le tigre des Balkans. Le 15 juin, la Force de Réaction Rapide (FRR) est officiellement créée par la résolution 998 du Conseil de Sécurité avec pour mission “d’assurer des actions ou réactions d’urgence en appui à des unités des Nations unies isolées ou menacées, d’aider au redéploiement d’éléments de la FORPRONU et de contribuer au maintien de la liberté de mouvement” [12]. Il s'agissait, pour Belgrade, d'une course contre la montre pour éviter l'enclavement définitif. Raphaël Schneider, « Les guerres balkaniques (1912-1913) ». La stratégie bulgare était de conclure un accord avec la Serbie limitant son accès à la Macédoine[15], tout en refusant un tel accord avec la Grèce, considérant que son armée pourrait occuper une grande partie de la Macédoine et l'important port de Salonique avant les Grecs. Arkan, une écharpe de l'Etoile Rouge sur les épaules, un MP-5 dans une main, un bébé tigre dans l'autre. Le XVe corps ottoman fut déployé en urgence pour défendre la péninsule de Gallipoli contre un possible débarquement grec qui n'eut jamais lieu[41]. Cependant, cette tâche était quasiment irréalisable du fait des bouleversements provoqués par la révolution des Jeunes-Turcs ; entre 1908 et 1911, le ministère de la Marine changea neuf fois. Celle-ci permettrait à la Serbie de s'imposer en Macédoine. Jean-Jacques Becker, La guerre dans les Balkans (l912-1919) On a l'habitude de considérer la guerre dans les Balkans comme un appendice marginal de la Grande Guerre. Les sources sont la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Monde et le Financial Times. Bien que, par la suite, d'autres hommes fussent venus renforcer les effectifs, le groupe d'armées n'atteignit jamais sa force nominale. Comme le déclara l'ambassadeur grec durant les négociations d'adhésion à la Ligue : « La Grèce peut fournir 600 000 hommes à l'effort de guerre. En effet, le poids de l . La marine grecque joua également un rôle plus direct en transférant d'urgence la 7e division bulgare du front de Macédoine vers le front de Thrace[44]. Vaincue par ses alliés de la veille en 1913 , la Bulgarie doit signer le traité de Bucarest, qui lui ouvre un accès . Беларуская (тарашкевіца), Srpskohrvatski / српскохрватски, Offensive bulgare et avancée jusqu'à Çatalca, Chute d'Andrinople et frictions serbo-bulgares, Opérations navales en mer Égée et en mer Ionienne, Théâtre d'opération serbo-monténégrin, Ce projet d'une union balkanique remontait la, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 9–14, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 14–15, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 16–17, Turkish General Staff, Edirne Kalesi Etrafindaki Muharebeler, p. 286, Dorlhiac Renaud, « â€œLa liberté et la mort” : dynamiques de l'occupation grecque de l’Épire durant les guerres balkaniques Â», Matériaux pour l’histoire de notre temps 3/2012 (N° 107), p. 24-30, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 19–20, 156, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 21–22, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 22–23, Langensiepen & Güleryüz (1995), p. 23–24, 196, Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne, intégrité territoriale de l'Empire ottoman, Epirus, 4000 years of Greek history and civilization, « La guerre dans les Balkans (1912-1919) Â». À l'issue de ce nouveau conflit, les territoires balkaniques reçoivent un découpage arbitraire qui ne tient toujours pas compte des populations et des nationalités. En donnant son accord à Alain Juppé pour soutenir cette initiative, François Mitterrand lui aurait déclaré : « Vous êtes bien conscient que nous prenons une orientation différente et que nous nous engageons dans une stratégie qui peut conduire à l’affrontement. La Bulgarie reste donc le principal adversaire. Les Ottomans avaient prévu de rapatrier des troupes de Syrie, mais la suprématie navale grecque dans la région empêcha tout transport maritime. [13] Témoignage du général A. Soubirou, Doctrine, numéro spécial, décembre 2006. Ainsi, toute tentative de médiation officielle était torpillée par un mélange de signaux officieux, ce qui empêcha de prévenir ou de stopper la guerre : Les Puissances étaient prêtes à une réaction militaire pour éviter une rupture de l'équilibre régional, et, en particulier, pour empêcher la prise de Constantinople par l'armée bulgare. [20] Jovan Divjak, Sarajevo, mon amour, Buchet Chastel, 2004, pp. De plus, les tentatives britanniques pour contrôler le programme d'armement maritime furent mal vues par les ministres ottomans et les fonds pour l'ambitieux plan de réorganisation ne furent pas accordés[33]. De même, après quelques succès, les troupes débarquées à Şarköy durent rembarquer. 18 000 blessés. Les guerres balkaniques ou guerres des Balkans sont des conflits qui ont divisé les Balkans dans les années 1912 et 1913. Elargir, jusqu’où ? Un nouveau partage est alors effectué le 10 août 1913, par le traité de Bucarest : la Bulgarie perd une grande partie de ses conquêtes et de ses acquis de la première guerre qui sont partagés entre les vainqueurs. La Serbie mobilise environ 255 000 hommes (sur une population de 2 912 000 habitants), appuyés par 228 canons. La position de l'armée ottomane était également mise en péril par de mauvais rapports d'espionnage concernant le déploiement des troupes adverses. Cela fut remarqué par les Serbes et les Bulgares et devint l'un des facteurs décisifs dans la décision de faire entrer la Grèce dans leur alliance[24]. Néanmoins, les Etats-Unis, soucieux de ménager la susceptibilité française, acceptèrent que l’accord mis au point à Dayton, soit signé à Paris. Des combats sporadiques avaient lieu entre Komitadjis et Andartes ; entre Andartes et gendarmes turcs, mais principalement entre Komitadjis et gendarmes turcs. Elargir, jusqu’où ? Le mandat de chef d'Etat de Raymond Poincaré de 1913 à 1920 fut marqué par la Première Guerre mondiale. Cependant, la lente mobilisation, le manque de réseaux de transport et la guerre contre l'Italie réduisaient largement ces effectifs et, au début des hostilités, il n'y avait que 200 000 hommes disponibles[20]. Dragan Brkic porte un regard ironique, tantôt drôle, tantôt virulent mais toujours emprunt de tendresse sur sa vie. Non seulement il nous passionne, mais en plus il émeut. Un homme de 26 ans et une femme de 22 ans ont été mis en examen vendredi 22 janvier, pour . De plus la Thrace est une région moins montagneuse que la Macédoine, ce qui facilite les opérations militaires[30]. Définitions de Seconde guerre des Balkans, synonymes, antonymes, dérivés de Seconde guerre des Balkans, dictionnaire analogique de Seconde guerre des Balkans (français) 18 octobre 1912 : d'une guerre balkanique à l'autre - Une première guerre balkanique fomentée par le ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Izvolski coalise la Serbie La diversité des peuples, le jeu des grandes puissances visant à diviser pour régner et l'extrême imbrication des populations dans certaines . Enseignements . Mais elles marquent aussi un phénomène d'une plus grande ampleur : la fin de l'empire ottoman et la recomposition d'une partie de l'Europe. Stratégiquement, les forces serbes étaient divisées en quatre armées indépendantes : l'armée Ibar face aux forces ottomanes dans la région de Novi Pazar, la troisième armée dans le Kosovo, la première armée dans le nord de la Macédoine et la seconde armée (en territoire bulgare) dans l'Est de la Macédoine. Busca palabras y grupos de palabras en diccionarios bilingües completos y de gran calidad, y utiliza el buscador de traducciones con millones de ejemplos de . Lors du sommet de Zagreb le 6 mai 2020, l'Union européenne a réaffirmé son soutien au processus d'élargissement aux Balkans occidentaux (Monténégro, Serbie, Macédoine du Nord, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo) tout en leur rappelant les nécessaires réformes à poursuivre. Dès le 23 décembre 1991, l’Allemagne avait reconnu unilatéralement l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie, alors que la France et la Grande-Bretagne se montraient partisans du maintien de l’intégrité territoriale de la Yougoslavie. Ce résultat étant conforme aux vœux de la France, cette dernière ne manifesta aucune amertume de s’être trouvé marginalisée alors qu’elle s’était fortement impliquée jusque-là dans le dossier. Une première tentative eut lieu le 12 décembre mais échoua à cause d'un problème de chaudière. A propos de ces dernières, il nous semble que c’est moins le départ de François Mitterrand et l’arrivée de Jacques Chirac à la présidence de la République que les événements survenus en Bosnie au cours du printemps 1995, qui constituent l’élément déclencheur. La situation des Alliés s'améliore peu à peu. Chapitre 19. Beaucoup utilisé pendant la guerre des Balkans après la chute du mur dans l'armée Serbe et ses milices . Cependant, il était clair qu'elle ne pourrait pas vaincre l'Empire ottoman seule. Le 31 octobre, le lieutenant Nikolaos Votsis (en) profita de la nuit pour s'introduire dans le port de Thessalonique et couler le vieux cuirassé à coque en fer ottoman Feth-i Bülend avec un torpilleur. Ces opérations continuèrent les jours suivants, mais le résultat était toujours le même : les destroyers grecs réussissaient toujours à rester hors de portée des croiseurs ottomans qui tiraient quelques coups de canon avant de rompre la poursuite[73]. Trouvé à l'intérieur – Page 107... 122 France 198 La France libre dans les Balkans 198 La France trahie. ... the Red Orchestra 155 Guerre des cerveaux: en missions spéciales 105 La guerre ... Des arguments stratégiques et humanitaires ont évidemment pesé lourd dans les décisions d’intervention. Durant le siège, le 8 février 1913, le pilote russe N. de Sackoff, volant pour les Grecs, devient le premier pilote dont l'avion est abattu au combat lorsque son biplan est touché par un tir lors du largage de bombes sur le fort Bizáni. Evacuées de la mémoire collective en France, les guerres balkaniques sont longtemps restées dans l'oubli. Il était neutre, voire, pour certains de ses membres, pro-serbe, renvoyait les belligérants dos à dos, suspectait les Bosniaques de mauvais coups pour forcer la main de la FORPRONU et intervenir à leurs côtés (…). France. Durant le premier semestre 1993, il est, en effet, nécessaire, d’une part de trouver une parade à l’échec du Plan Vance-Owen, et de marquer la volonté de s’opposer aux bombardements aériens proposés par les Etats-Unis. Cette mission invitée par Venizelos en 1910 commença ses travaux dès son arrivée en mai 1911. Trouvé à l'intérieur – Page 21Suivit une guerre interminable et terrible , tout à fait à l'opposé de celle ... dans une querelle impliquant indirectement la France dans les Balkans . Il se fâchait et réagissait tout de suite. Les pays ayant des minorités ethniques dans la région y soutenaient des bandes de combattants irréguliers depuis les années 1890 : c'était notamment le cas des Makedonomakhoi et Andartes pour les Grecs et Komitadjis de l'Organisation révolutionnaire intérieure macédono-andrinopolitaine (ORIMA) organisée en comités pour les Bulgares[5],[6],[7]. Le général Ivanov, commandant de la 2e armée bulgare reconnut le rôle majeur de la flotte grecque dans le déroulement de la guerre en déclarant : « L'activité de l'ensemble de la flotte grecque et par-dessus tout l’Averof fut un facteur-clé dans le succès des alliés Â»[75]. Quels étaient, à ce moment précis, les objectifs avoués de la France ou, plutôt de l’homme qui décidait de la politique étrangère de la France, le président François Mitterrand ? Grèce:2 360 morts. Ces réalités rappelées, il serait cependant réducteur d’expliquer l’implication française dans le conflit bosniaque par le seul souci d’augmenter le prestige national et européen du pays. This highly illustrated book recounts the German conquest of Yugoslavia and Greece in 1941. Packed with photographs it also contains four color sections. The book shows the German forces in great detail at the height of their success. ", 20 cartes en couleur, éd. Mais les échanges commerciaux restent modestes ; la Bosnie n’est que le 121ème client de la France et son 107ème fournisseur. Ces frictions mirent fin à l'alliance serbo-bulgare et rendirent un futur conflit entre les deux pays inévitable. Néanmoins, l'attaque réussit et les troupes bulgares durent reculer de 20 km vers leur seconde ligne de défense. Trusted. En mai 1912, les troupes albanaises chassèrent les Ottomans de la majorité du territoire revendiqué par les Albanais, avant de prendre le contrôle des derniers bastions ottomans comme Skopje ou Bitola, forçant les Ottomans à reconnaître que ces territoires étaient dorénavant albanais. Trouvé à l'intérieur – Page 169Il implique la France dans la guerre des Balkans, suite à la disparition de l'ex-Yougoslavie en 1991, et contribue à la résolution du conflit. Les armées des États des Balkans en supériorité numérique furent rapidement victorieuses. Les Turcs furent donc repoussés vers leur dernière ligne de défense dans le district de Çatalca protégeant Constantinople. Après la guerre, Karadzic a pris la fuite, avant d'être retrouvé en 2008 en Serbie, où il était devenu un spécialiste des médecines alternatives. Il quitta ensuite la mer Égée et continua en Méditerranée orientale, faisant des escales à Beyrouth et à Port-Saïd avant de s'engager dans la mer Rouge. Sous le commandement de Nikola Ivanov (en), les 106 425 Bulgares et les 47 275 Serbes prirent finalement la ville, mais les pertes furent élevées : 8 093 Bulgares et 1 462 Serbes[48]. La Macédoine dans la zone des tempêtes. modifier. Cependant, chaque pays avait besoin de l'autre pour défaire l'Empire ottoman : la Bulgarie avait la plus forte armée et la Grèce avait la seule marine. Chronologie . Depuis le début de l'année, de 50 000 à 100 000 Kosovars ont quitté le pays, avec un objectif : gagner l'Europe. La Roumanie en profite pour annexer la Dobroudja du Sud. Dès le 27 mai 1995, les militaires français reprennent le pont de Vrbanja dont s’étaient emparées les forces serbes. Cependant, au déclenchement de la guerre, la flotte grecque n'était pas encore prête. La perte de la ville est dramatique, car ne disposant pas de lignes de communication maritime, le contrôle du corridor Thessalonique-Constantinople était indispensable pour la posture stratégique de l'Empire ottoman. GUERRE FROIDE /BLOC DE L'EST. Certes, depuis 1995, la France a continué de fournir d’importants contingents militaires d’abord dans le cadre de l’IFOR (environ 7 500 h.) puis de la SFOR et de l’EUFOR (470) et à offrir une aide à la Bosnie (8,5% depuis 2001 de l’aide totale). L’arrivée de la Droite au pouvoir en mai 1995, avec l’élection de Jacques Chirac à la présidence, ne pouvait qu’accentuer ces nouvelles tendances. En 1903, sous la pression des puissances européennes, le sultan dut accepter de mettre la gendarmerie ottomane de Macédoine sous la tutelle d'un Comité militaire international dirigé par le général italien Degiorgis, ce qui limita pour un temps les excès[9]. Après la bataille de Kırklareli, le commandement bulgare décida de faire une pause dans l'offensive, ce qui permit aux Turcs d'occuper une nouvelle position défensive sur la ligne Luleburgaz-Karaağaç-Pınarhisar. À partir de l'automne 1911, les royaumes de Serbie et de Bulgarie entament des pourparlers en vue de la conclusion d'une alliance, dont la dimension défensive est actée en mars 1912 et la dimension offensive est définie en mai 1912[10]. Par Jean-Arnault Dérens. Puf, Georges-Marie Chenu, "Balkans occidentaux : espace géopolitique convoité", Jean-François Soulet « Vie et mort du "rideau de fer" », Odile Perrot, "UE-OTAN Balkans occidentaux : la ressource euro-atlantique", Xavier Guilhou, "« Devoir de protéger » : pourquoi le repenser ? Il s'agissait avant tout d'un accord défensif valable trois ans, dirigé contre l'Empire ottoman, et donc peu précis quant au partage des territoires en cas de victoire. dès 1915, qui a envoyé un personnel nombreux (10 postes) pour effectuer ces "reportages de guerre". La Russie jette toujours un œil intéressé sur les détroits alors que la Serbie fait grief à l'Autriche-Hongrie de lui avoir enlevé tout espoir en Bosnie-Herzégovine et du côté de l'Adriatique. Plusieurs facteurs s’interpénètrent. De fortes garnisons défendaient les forteresses d'Ioannina (face aux Grecs en Épire) et de Shkodër (face aux Monténégrins). Le problème était de fermer le cercle, entre la Bulgarie et la Grèce qui s'affrontaient, indirectement, depuis vingt ans en Macédoine et en Thrace. D'après R.C. Traduce cualquier texto gracias al mejor traductor automático del mundo, desarrollado por los creadores de Linguee. Cette zone d'expansion de la Serbie comprenait le Kosovo et s'étendait jusqu'à la côte Adriatique soit la moitié nord de l'actuelle Albanie, donnant à la Serbie un accès à la mer. Koundouriotis suggéra de miner le détroit, mais ne le fit pas de peur des réactions internationales[68]. Jusqu'alors cheville ouvrière des coalitions européennes qui visaient au maintien de l'intégrité de l'Empire ottoman, la Grande-Bretagne évolue dans son approche de la situation dans les Balkans[9], tandis que le Reich tend à se substituer comme protecteur et principal soutien du pouvoir ottoman[9]. Mais l'imbrication de ces populations dans certaines zones et le jeu des grandes puissances visant à diviser pour régner compliquent le processus. Après la fin des opérations à Gallipoli, l'offensive fut arrêtée et le front resta statique jusqu'à la fin de la guerre. Relevant directement des commandants militaires des Nations unies dans l’ex-Yougoslavie (notamment le général Janvier), elle exclut les personnalités civiles (M. Boutros-Ghali et M. Akashi, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en ex-Yougoslavie depuis janvier 1994). Le gros des forces bulgares attaquerait la Thrace et affronterait les 115 000 hommes de l'armée ottomane de Thrace[19]. Les Monténégrins s'emparèrent du Sandžak. Frédéric LE MOAL présente ici pour Le Souvenir Français un texte sur les relations franco-serbes pendant la Grande Guerre. Dans les discussions qui amenèrent la Grèce à rejoindre la Ligue, la Bulgarie refusa tout accord avec elle sur la répartition des gains en Macédoine, tout en recherchant un accord avec la Serbie. Le résultat le plus important fut cependant que cela détruisit tout espoir ottoman de reprendre l'initiative, ce qui rendait tout nouveau combat inutile[51]. Les Ottomans perdent 70 pièces d'artillerie, 30 mitrailleuses et 70 000 fusils, Thessalonique étant le principal dépôt d'armes des armées occidentales. Il fallait donc réagir et réfléchir très vite à ce que pouvait être cette réaction française face à une provocation massive des Bosno-Serbes. Battus à Aleksinac et à Novi Pazar (→ Sandjak de Novi Pazar), ils sont sauvés par le tsar, qui impose aux Turcs un armistice, le 1 e novembre 1876. Contrairement à ce qui se passe dans le nord de l'Albanie avec les occupants serbo-monténégrins, le début de l'occupation grecque en Épire est relativement exempt d'exactions contre les civils musulmans, les violences étant davantage le fait des troupes ottomanes en déroute ; la Grèce, à cette date, ne tient pas à annexer des populations non grecques, mais compte sur l'attractivité de sa langue et de sa culture vis-à-vis des musulmans hellénophones comme des chrétiens non hellénophones (Albanais et Valaques)[59]. L'armée était composée de sept divisions et de quatre bataillons d'Evzones soit environ 100 000 hommes. Il est peut-être sorti du cadre de sa fonction au sens strict du terme, mais comment rester « neutre » quand on voit une souffrance pareille, des enfants déchiquetés par les obus, des gens qui n’ont plus rien, ni eau, ni gaz, ni nourriture [20]… ». Souvent, un ancien grand État historique était la référence : l'Empire de Stefan Dušan pour la Serbie ; les royaumes de Siméon Ier ou d'Ivan Asen II pour la Bulgarie, ou l'Empire byzantin de Basile II le Bulgaroctone (Tueur de Bulgares) pour la Grèce. LA FORTE implication de la France, il y a vingt ans, dans le conflit mettant aux prises les populations de Bosnie-Herzegovine a justement surpris. Pour ce qui est des effectifs, il s'agit de la plus grande bataille disputée en Europe depuis la guerre franco-prussienne de 1870[45]. Leurs grandes victoires à Kirk Kilissé, Luleburgaz, Kumanovo, et Monastir brisent les armées de l'Est et du Vardar. Enfin, l'armée de Macédoine dirigée par Ali Rıza Pacha (en) faisait face aux Grecs avec sept divisions[30]. René André et François Lamy, n°3413, déposé le 22 novembre 2001 en application de l’article 145 du règlement. À la fin de cette guerre, les membres de la Ligue balkanique se partagèrent la quasi-totalité des anciens territoires européens de l'Empire ottoman, mais en Macédoine, la Bulgarie s'estima lésée par ce partage, ce qui provoqua la deuxième guerre balkanique opposant les Bulgares à leurs anciens alliés serbes et grecs. 26 juil. Le pas décisif vers la paix en Bosnie ne fut pas finalement accompli par la France même si Jacques Chirac joua un rôle non négligeable en contribuant à alerter le président Clinton sur l’urgence de mettre un terme au conflit. Les peuples chrétiens de l' Empire ottoman , qui s'étaient émancipés de la domination turque, aspiraient à agrandir leurs États en regroupant les populations de même langue vivant encore dans la « Turquie d'Europe ».